28 mars 23 Dominique GRANGE Remue Méninges Féministe RADIO LIBERTAIRE 89.4 FM

 

POUR ÉCOUTER L’ÉMISSION CLIQUEZ ICI

Ce mardi 28 mars 2023 dans Remue-Méninges Féministe de Radio Libertaire 89.4 FM, nous recevons la chanteuse engagée Dominique GRANGE pour revenir sur sa carrière, ses engagements militants et la façon dont son parcours de vie s’en est nourri depuis mai 68, en parlant du documentaire que Pedro Fidalgo vient de réaliser sur elle «N’effacez pas nos traces! Dominique Grange, une chanteuse engagée»

 

FILM « N'effacez pas nos traces !  Dominique Grange, une chanteuse engagée » de Pedro Fidalgo France, 2022, 106 minutes

Chanteuse "engagée à perpétuité" selon ses propres mots, Dominique Grange est devenue une icône de l’effervescence politique de l’après-mai 68. Elle exprime toujours la même volonté de résistance à toutes les formes d’oppression. C’est dans cet état d’esprit que Pedro Fidalgo a filmé les mouvements sociaux depuis son arrivée en France : CPE (2006), LRU (2008), Retraites (2010), Indignés (2011), ZAD (2014), Loi Travail et Nuit debout (2016), Parcoursup (2017) et Gilets Jaunes (2018). Ces archives du présent se croisent et s’entremêlent avec les images et les chansons de Dominique Grange mais aussi avec les dessins de Tardi. Il s’agit ainsi de faire ressurgir les luttes du passé, mais aussi de les ancrer dans la réalité présente.

 

Le réalisateur proche des mouvements sociaux, en 2009 Pedro Fidalgo produit et réalise un moyen métrage de fiction, Les solides. En 2013, il co-réalise avec Giulia Prada le documentaire Tu vois ? Nos voix ont des voies ! qui représente la France dans les prix European Youth Week. En 2014, il co-réalise et produit avec le réalisateur Nelson Guerreiro le documentaire Changer de vie, la vie et l’œuvre de José Mário Branco. Une première version de ce film a été présentée en avant-première mondiale au Festival Indie Lisboa 2014. Il obtient le prix du public au Festival Muvi Lisboa la même année. Après avoir été sélectionné dans plusieurs festivals et rencontres internationales, le film sort en salles, en 2016, au Portugal, et reçoit le Prix SOPHIA 2017 du meilleur long métrage documentaire. N'effacez pas nos traces ! Dominique Grange, une chanteuse engagée est son dernier documentaire.

 

CONTACT POUR INFORMATIONS ET POUR ORGANISER UNE PROJECTION : neffacezpasnostraces@gmail.com

 

PROCHAINES PROJECTIONS DU FILM 

« N'effacez pas nos traces !  Dominique Grange, une chanteuse engagée »

-       Samedi 1er avril 2023 à la Roche Posay au cinéma Le Kerlouet. Séance suivie d’un débat.

-       A l’affiche la semaine du 5 avril à Villefontaine au cinéma Le Fellini

o   Jeudi 6 avril : 20h30 – Samedi 8 avril : 18H – Dimanche 9 avril : 20 h – Lundi 10 avril 20h30       

-       Jeudi 4 mai à Limoges au Lido à 20h30 Séance suivi d’un débat avec le réalisateur et Dominique Grange

-       Samedi 20 mai à Thorens au cinéma le Parnal. Séance suivie d’un débat avec le réalisateur et Dominique Grange dans le cadre du Rassemblement « Paroles de Résistance » qui aura lieu à Thorens

-       Et le Dimanche 21 mai au plateau des Glières organisé par l’association CRHA (Citoyen.ne.s Résistant.e.s d’hier et d’aujourd’hui)

-        

-       Musiques : "Frangines" Anne SYLVESTRE (indicatif début) et de Dominique GRANGE : ”N’effacez pas nos traces”, “Grève illimitée”, “Chacun de vous est concerné”, “Détruisons le mur”, “Le droit d’asile”, “Petite fille du silence”, “La voix des prisons”, “Requiem pour les abattoirs”.

 

 POUR ÉCOUTER L’ÉMISSION CLIQUEZ ICI

 

« Requiem pour les abattoirs » Sur le site de L214

Dominique Grange et Jacques Tardi ont publié un recueil illustré de chansons révolutionnaires reprises des années 1970. Parmi ces textes, un nouveau, inédit consacré à la question animale, pour lequel Dominique et Jacques ont réalisé une vidéo. Youtube a censuré cette vidéo. Dominique nous appelle à réagir.

YOUTUBE vient de censurer le clip de ma chanson "REQUIEM POUR LES ABATTOIRS" qui serait une « incitation à la violence », alors qu’elle est au contraire une dénonciation de la violence faite aux animaux et des souffrances qu’ils subissent avant de finir dans nos assiettes. La vidéo a donc été supprimée de YouTube.

https://www.facebook.com/EditionsCastermanBD/videos/requiem-pour-les-abattoirs/1758405227607844/

 

Si vous partagez mon indignation et ma colère, merci de relayer l’info, ainsi que le courrier ci-dessous que j’adresse, aux censeurs de Youtube !

Où est la violence?...

Mais où est la violence, sinon du côté de ceux qui l’exercent contre les animaux ? Du côté de ceux qui les torturent, les broient, les mutilent, leur imposent une vie de misère, confinés dans des cages à pateauger dans leurs excréments, reclus dans des fermes-usines, des élevages intensifs où jamais ils ne voient le soleil, dans des cuves où ils tournent en rond par milliers du matin au soir, transportés dans des conditions épouvantables au fond des cales de bateaux, dans des camions où ils transitent de longs jours et de longues nuits sans assistance, se piétinent, se blessent, meurent souvent de leurs blessures ou de déshydratation, et agonisent au milieu de leurs congénères terrorisés par ce voyage dont ils pressentent l'issue fatale...

Où est la violence?

Non, messieurs les censeurs de Youtube, la vidéo de ma chanson, "Requiem pour les abattoirs", n'est pas une incitation à la violence. Elle est même tout le contraire : une incitation à en finir avec celle qui s'exerce quotidiennement et dans le monde entier à l'encontre des animaux ! Oui, elle est un réquisitoire contre cette cruauté sans limites qui donne aux humains tout pouvoir sur des êtres vivants reconnus sensibles : le pouvoir de les priver de liberté et de tout ce qui peut répondre à leurs besoins, de les exploiter de toutes sortes de façons, d'en faire des objets destinés à l'expérimentation scientifique ou à l’industrie cosmétique, de programmer la fin de leur vie et enfin, de se nourrir de leur chair après les avoir torturés ! Un droit de vie et de mort absolu, en somme, sur des êtres vivants, sentients mais privés de parole, donc incapables de se défendre. Là voilà, la violence que je dénonce dans le texte de ma chanson, laquelle s'appuie sur des images vraies, autant de témoignages authentiques extraits de vidéos tournées par des militants de diverses associations qui toutes se battent pour la défense des droits des animaux : L214, Peta France, One Voice, Animals International, Eyes on Animals, TSB, Animal Welfare Foundation et CIWF, Animals'Angels e.v., End pig pain, Swiss Animals Protection East International, Mercy for Animals, Acscct.org... Mais croyez-vous donc pouvoir nous faire taire en nous censurant ainsi ? Croyez-vous pouvoir empêcher de continuer à agir tous ces lanceurs d'alertes qui jouent depuis un certain temps un rôle si essentiel dans la prise de conscience de dizaines, de centaines de milliers, peut-être même de millions de personnes à travers la planète ? J’ignore qui a pu — comme vous l’écrivez dans l’Avertissement que vous m’avez adressé — « signaler » notre clip... Ce que je sais c’est que toutes les images que nous avons utilisées proviennent de vidéos largement diffusées sur Internet, et que c’est grâce à elles, aujourd’hui, que nous sommes de plus en plus nombreux à ne plus accepter cette violence comme quelque chose de normal. Et c’est pourquoi, malgré vous, malgré les lobbies embusqués pour nous empêcher d’agir, nous continuerons de la dénoncer publiquement et sans relâche, par tous les moyens dont nous disposons !

Alors, s'il vous plaît, messieurs les censeurs de youtube, prenez conscience à votre tour de la réalité et répondez-moi : de quel côté est la violence ? Du côté de ceux qui la dénoncent ou du côté de ceux qui l’exercent ?

Et puis méditez cette phrase de Léonard de Vinci : « Viendra un jour où d'autres hommes tels que moi considéreront le meurtre des animaux comme ils considèrent aujourd'hui le meurtre des hommes. »

Et encore celle-ci, de Isaac Bashevis-Singer : « Je ne prétends pas sauver beaucoup d’animaux de l’abattoir, mais mon refus de manger de la viande est une protestation contre la cruauté… Personnellement, je ne crois pas qu'il puisse y avoir de paix dans ce monde tant que les animaux seront traités comme ils le sont aujourd’hui ».

J'envoie ce courrier à de nombreuses personnes concernées par la cause animale et je le diffuserai sur le Web aussi largement que possible. Car je veux continuer de me battre, n'en déplaise à tous ceux qui vivent de l'exploitation et de la souffrance des animaux.

Dominique GRANGE, Chanteuse engagée. Le 29/01/2019

 

VIDÉOS DE QUELQUES INTERVIEWS DE Dominique GRANGE

 

Vu et vécu en MAI 68 : Dominique Grange - Toute l'Histoire

https://www.youtube.com/watch?v=1G7dWxufh9g

 

Élise et les Nouveaux Partisans - Rencontre dans l'atelier de Dominique Grange et Tardi

https://www.youtube.com/watch?v=_6625XxIc1U

 

Militer en chansons, avec Dominique Grange

https://www.youtube.com/watch?v=hY96dqN2lCg

 

 

AUTRES INFORMATIONS

 

Protection de l’enfance :  Enquête

Médiapart du 20 novembre 2022, mais qui hélas, est toujours d’actualité aujourd’hui. Quasi chaque jour il est question de violences envers les enfants et les femmes, conduisant trop souvent à des drames malgré de nombreux signalements de ces maltraitances par l’entourage.

Enfants maltraité.E.s mais obligé.E.s de patienter :

les sacrifié.E.s de la République

par Hugo Lemonnier Journaliste indépendant. qui collabore avec Mediapart et se consacre actuellement à des enquêtes concernant la protection de l'enfance et plus particulièrement aux violences sexuelles sur mineur.e.s.

Bien que la justice ait identifié un danger au sein de leur famille, des centaines d’enfants sont laissés sans protection, à cause d’une pénurie de personnel et de places en foyer. Un phénomène dont les pouvoirs publics ignorent eux-mêmes l’ampleur. Mediapart a mené l’enquête pour la Journée internationale des droits de l’enfant, ce 20 novembre.

C’est un chiffre glaçant qui surgit dans un rapport d’inspection consacré aux défaillances de la protection de l’enfance ayant conduit à la mort d’un nourrisson : 100 placements de mineur·es en danger n’étaient pas exécutés en Loire-Atlantique, en avril dernier,

Un récent rapport interministériel accable le système de la protection de l’enfance, à la suite du décès de ce nourrisson, au Mans, à la fin 2021. L’enquête de Mediapart révèle que le premier juge des enfants chargé du dossier était sous le coup d’une procédure disciplinaire.

300 000 enfants en danger bénéficient, chaque année, d'un suivi par les services dédiés des départements. Sur le terrain, la situation est dramatique. Alors que la parole se libère chez les jeunes et parmi les éducatrices et éducateurs, Emmanuel Macron a fait adopter, début 2022, une loi censée améliorer la prise en charge. Mais La France reste très loin du compte.

Financements faméliques, éducatrices, éducateurs à la peine… Un an après le lancement du plan gouvernemental contre la prostitution des mineures, la protection de l’enfance est incapable de faire face à une criminalité endémique.

Après la lecture de ce communiqué d’Hugo Lemonier, nous soulignons qu’ à la place d’acheter des bébés aux circuits marchands qui vendent des enfants de a GPA sans vergogne, si vous voulez réellement accompagner des enfants à grandir dans la bienveillance et la tendresse, battez-vous pour qu’aucune et qu’aucun enfant ne grandissent dans la maltraitance. Pour le bien de toute la société.

 

 

Le projet de loi acte

la suppression des principaux régimes spéciaux de retraite

pour les futur.E.s embauché.E.s,

à partir du 1er septembre 2023. Sont concernés les régimes des industries électriques et gazières (IEG), de la Régie autonome des transports parisiens (RATP), des clercs et employés de notaire, de la Banque de France et des membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Les nouveaux embauchés seront affiliés au régime général au titre de la retraite. Les salariés actuels resteront affiliés à leur régime spécial selon la clause dite "du grand-père".

Les autres régimes particuliers de retraite (comme les marins, l'Opéra de Paris, la Comédie Française), les régimes autonomes des professions libérales et les régimes agricoles ne sont pas réformés.

Mais qu’en est-il des régimes spéciaux des ministres et des chefs d’états,  des sénateurs et des députés et de toutes ces personnes qui gravitent autour.

Un document audio sur les régimes spéciaux de nov 2007 (cad il y a 15 ans), parlait déjà des retraites et des régimes spéciaux de l’époque….et nous voyons que peu de choses ont changé de ce côté-ci !!

 

 

Fairouz a dit non à l’Arabie saoudite. Telerama (janvier 2023)

Alors que des stars acceptent les millions de l’Arabie saoudite pour s’y produire, Fairouz, 88 ans, 80 albums et 150 millions de disques vendus à travers la planète. la plus grande chanteuse du monde arabe s’y est refusée, pointant ainsi l’incapacité du royaume à respecter les droits humains…/…

Fairouz, a cette capacité rare de fédérer l’ensemble du monde arabe, parce qu’elle chante pour toutes les religions, pour les peuples et non pour leurs leaders, rappelle l’écrivaine Delphine Minoui dans la revue XXI (hiver 2023)…/….

Elle n’a donc pas succombé aux millions que lui proposait le royaume saoudien pour ce concert, et l’a fait savoir, comme le raconte le quotidien israélien Haaretz. En cause ? L’incapacité du pays à respecter les droits humains. Qu’on en juge : les tribunaux islamiques y considèrent que le témoignage d’une femme vaut moitié moins que celui d’un homme et n’a aucune valeur dans un procès pénal ; l’homosexualité, la toxicomanie, l’adultère, l’apostasie (Abandon volontaire et public d'une religion) y sont passibles de la peine de mort, qui s’effectue, au choix, par lapidation, décapitation au sabre ou peloton d’exécution, mais toujours en public. Ce qui ne semble poser aucun problème à plusieurs artistes qui n’ont pas hésité à s’y produire. Ou encore une réalisatrice française dont le prochain film, devrait recevoir des financements du Festival international du film de la mer Rouge, organisé par le royaume de l’Arabie saoudite

Commentaires