18 OCT 2022 : La lutte des femmes iraniennes Interviews Remue Méninges Féministe Radio Libertaire 89.4

 

 

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18 OCT 2022 :

 La lutte des femmes iraniennes Interviews

 

«10 000 fois nous sommes tombées, 10 000 fois nous nous sommes levées pour continuer la bataille que nous avons commencée » Tooran Dana

 Fières et courageuses les femmes iraniennes.

Interviews de militantes iraniennes sur la mobilisation actuelle

–  contre les contraintes et les en soutien aux personnes assassinées par la police, en raison des lois sur le port obligatoire du voile et contre le régime tyrannique des islamistes : 

 

–  Tooran Dana, militante féministe Iranienne (Sepideh Farsi, cinéaste (I Will Cross Tomorrow – Demain je traverse) sera présente à une de nos prochaines émissions. En 2022, c'est le 151ème anniversaire des femmes de la Commune de Paris : découvrons Paule Mink (1839-1901). 

 

Informations militantes (lire détails des informations ci dessous)

 

Musiques : "Frangines" Anne Sylvestre (indicatif début), « Bella Ciao » chantée par des femmes iraniennes en lutte, « J’entends gronder le vent qui porte la colère » Serge Utgé Royo, « Vatan Forooshan » Dariash Eghbali, « Shehrazad » Lena Chamamyan, « For no one » Zap Mama, « Ils s’aiment » Geneviève Jodoin et Daniel Lavoie, « Dans nos chants » Anne et Edwige (indicatif de fin).

 

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Dans la médiathèque de Remue méninges féministe, on trouve...

 

LES COMBATTANTES. Collection : « Utopie Critique ». Auteur-e(s) : Berger Gonzalo, Balló Tània. ED. Syllepse. Septembre 2022

Les protagonistes de ces récits sont des femmes qui, venues de partout dans l’État espagnol et d’ailleurs, décidèrent d’affronter les armes à la main les militaires qui s’étaient soulevés avec Franco en 1936. Leur participation comme combattantes dans la lutte contre le fascisme fut essentielle dans la stratégie guerrière du camp républicain. Mais, au fur et à mesure que la guerre avançait, elles furent renvoyées à des tâches d’arrière-garde, allant jusqu’à discréditer leur rôle de miliciennes. Et l’histoire les oublia.
Mais qui étaient ces combattantes? Sur quels fronts se sont-elles battues? Comment ont-elles été retirées du front ? Qu’est-ce qu’elles ont fait ensuite, jusqu’à la défaite de 1939 ? Et après?
La recherche pour tenter de reconstruire leurs biographies et retrouver le rôle de ces femmes dans ces événements historiques servira de fil rouge pour retracer la guerre d’Espagne depuis une perspective de genre.

«Elles étaient nombreuses. Des femmes venues de partout, de tous les âges et de toutes les classes sociales. Des femmes qui, avec l’élan que leur accordait une ferme conscience idéologique et politique, avaient choisi de défendre la démocratie et la liberté.»

 

POUR UNE ÉCONOMIE LIBERTAIRE. ANTONINI FRÉDÉRIC. 23/09/22. Nada éditions

Une économie libertaire ? Ces deux termes semblent antithétiques. Et pourtant, comment ordonner la production et les échanges, essentiels à l’organisation de toute société humaine, sans repenser fondamentalement les rapports économiques qui régissent notre quotidien ? Quelles formes pourrait prendre une économie fondée sur l’égalité, la liberté, la responsabilité, l’entraide et la justice sociale ? Cet opuscule, sans prétendre constituer un programme définitif et dogmatique, offre à la réflexion des pistes sur les moyens d’atteindre un autre modèle de société dont l’objectif ne serait plus le profit en faveur d’une minorité, mais l’épanouissement de chacun au sein de la collectivité.

 

ORIGINAL COPY. VOIGNIER MARIE2022

Baskets, vêtements, wax… c’est à Guangzhou que s’échange la plus grande partie de la production chinoise. Depuis les années 2000, des milliers de commerçantes africaines ont décidé de remonter la filière des produits et de se placer elles-mêmes à la source de ce commerce, à Guangzhou.

Disposant d’un capital, de plus en plus de femmes sont parties chercher en Chine la possibilité de faire fortune ou de monter une affaire en lien avec leur pays d’origine. Cette mondialisation par le bas procède d’une relative subversion du modèle dominant. Ainsi, ces échanges commerciaux opèrent sans les pays occidentaux et leurs régulations internationales, sans leur système bancaire, et surtout sans leur copyright.

Coédition Petite Égypte / Marcelle Alix.

 

TANT QU'IL RESTE QUELQUE CHOSE À DÉTRUIRE.  LÉVÊQUE MAG. 2022. Ed. Blast

Tant qu’il reste quelque chose à détruire est le chemin poétique d’une reconstruction après le viol. Mag Lévêque éclaire par le poème le lien à la honte, à la culpabilité, à la sexualité. Au-delà du témoignage, elle parvient à créer à partir de la violence et de la douleur, en ne faisant jamais impasse sur l’indicible.

Le poème se débat et s’élabore contre la mémoire du corps marqué par l’empreinte invisible de la violence. À travers une narration fragmentaire, il est question de sauvegarde de soi et de recherche d’une force collective comme réparation. C'est ici dans l'intime que se joue l'émancipation ; et le verbe de réveiller la force qui n’a jamais quitté l’autrice.

 

LAIDERONNIE.  MARTEL KAREEN. 2022. Ed. Somme toute

N’entre pas en Laideronnie qui veut : on y est poussé par les autres, à force d’insultes, de regards répétés ou accusateurs, de rires étouffés. À la fois récit personnel et réflexion sur la laidophobie ambiante, Laideronnie jette la lumière sur la culture laideronne. Kareen Martel, refusant la honte et la pudeur généralement de mise, souhaite braquer les projecteurs sur une des formes de discrimination les plus ignorées. À son avis, les laiderons se replient en Laideronnie, mais peuvent également s’y déployer, revendiquer leur territoire et leur identité. La lumière peut aussi s’y faire douce ; en terres moches, on est souvent en bonne compagnie.

 

FEMMES ET GENRE EN IRAK. Zahra Ali , Ed. Syllepse, 2022

Les nombreuses questions sociologiques soulevées par Zahra Ali sur les femmes, le genre et le féminisme en Irak ont trouvé des réponses à travers son expérience quotidienne dans le pays, de 2010 à 2019, ce dont elle rend compte avec virtuosité et profondeur dans son livre.
Virtuosité, car pour une journée de travail de terrain à Bagdad, il lui fallait passer une douzaine de checkpoints pour aller de la maison familiale au centre-ville.
Profondeur, car ses observations ethnographiques nous permettent de comprendre comment un des pays les plus avancés de la région en termes d’éducation, de santé, d’emploi et de droits juridiques des femmes a pu devenir ce territoire militarisé contrôlé par des hommes armés, fragmenté, si difficilement vivable pour ses habitants, et encore plus pour les femmes.
Son étude, mêlant ethnographie et histoire sociale, politique et orale, nous offre une compréhension des expériences sociales, économiques, politiques et féministes des femmes irakiennes.
Le regard de Zahra Ali postule que les femmes, les questions de genre et les luttes féministes en Irak doivent être analysées au moyen d’un prisme complexe, relationnel et historique, sans avoir recours à l’argument d’une « culture » ou d’un « islam » indifférenciés afin d’expliquer des réalités sociales, économiques et politiques.
Cet ouvrage traite autant des femmes, du genre et du féminisme en Irak qu’il est un ouvrage féministe sur l’Irak.

Il contribue aux débats féministes et propose une analyse féministe postcoloniale et transnationale de l’histoire socio-politique contemporaine de l’Irak.

 

La déferlante, Numéro 8 — Jouer

Pour son dernier numéro de l'année, La Déferlante explore un fait social majeur au prisme du genre : le jeu. Dès la petite enfance, les rayons jouets des magasins distinguent jeux de filles et jeux de garçons. Des stéréotypes qui perdurent bien au-delà des cours de récréation, notamment dans l'industrie du jeu vidéo. Comment rebattre les cartes ?

Rencontre inédite entre l’écrivaine et icône féministe Virginie Despentes et l’ex-candidat du NPA à la présidentielle Philippe Poutou ; un portrait de l'autrice queer Alison Bechdel, une enquête très forte sur les séquelles des victimes de violences conjugales, ainsi que notre article sur le collectif « Jane », pionnières, dans les années 1970, des avortements clandestins aux États-Unis.

 

Nos vies valent plus que leurs crédits. Face aux dettes des réponses féministes. Camille Bruneau et Christine Vanden Daelen. Le passager clandestin

Face aux dettes, des réponses féministes. La dette est présentée comme l’un des mécanismes de l’accumulation capitaliste et remise en question à partir des expériences collectives, intimes et politiques des femmes.

https://capiremov.org/fr/entrevue/les-femmes-pour-lannulation-des-dettes-nos-vies-valent-plus-que-leurs-credits/?utm_source=substack&utm_medium=email

 

Algérie: Ryma Anane, une professeure brûlée vive pour avoir dit non à une demande en mariage

Ryma Anane, professeur de français de 28 ans, a été brûlée vive, le matin du 26 septembre, par un homme dont elle avait refusé la demande en mariage, en Algérie.

Ryma Anane, une jeune femme de 28 ans, professeur récemment diplômée de l'école d'ingénieurs Polytech Nantes, a été brûlée vive, le matin du 26 septembre, par un homme dont elle avait refusé la demande en mariage.

Interrogé par France24, son cousin et voisin raconte que les faits se sont produits alors que Ryma attendait le bus dans le village d'Aït Farés (village de Kabylie, situé près de Tizi Ouzou) pour se rendre au travail de professeur de français dans une école. Selon Djamel Anane, sa cousine a été aspergée d’essence puis l’homme s’est servi d’un briquet pour brûler Ryma. « Avec ma femme, on a entendu des cris. On est vite sortis de chez nous. Et là, j'ai vu Ryma chez elle. Je n'oublierai jamais ses paroles. Elle répétait : 'Il m'a brûlée, il a brûlé mon avenir’ », décrit-il à nos confrères.

Selon lui, sa cousine faisait l’objet de pression depuis plusieurs jours de la part de cet homme :« Ryma voulait aller en France pour suivre une formation. [Son agresseur] n'a pas accepté qu'elle parte, alors il l'a menacée. Il la suivait jusqu'à son école. » L’agresseur se serait rendu aux forces de l'ordre de son plein gré.

Transférée en Espagne

La professeur de français a été grièvement brûlée, au troisième et quatrième degré, selon Wiame Awres, cofondatrice de Féminicides Algérie citée par France24. Dans un premier temps, elle a été prise en charge à la clinique de Makouda, puis a rapidement été transférée au CHU Nedir Mohamed. Son état s’aggravant de jour en jour, sa famille a cherché à la transférer dans un autre hôpital à l’étranger. Si la famille s’est d’abord tournée vers l'hôpital Saint-Louis à Paris, reconnu dans la prise en charge des grands brûlés, le tarif demandé était bien trop élevé : 316 000 euros pour 70 jours d'hospitalisation en réanimation rapporte France24, qui a pu consulter le devis.

La mère de Ryma a lancé un appel aux dons sur les réseaux sociaux, qui est rapidement devenu viral. « Ma fille a été brûlée. Elle a besoin d'aide de toute urgence », a-t-elle publié le 10 octobre.

Ses proches ont également lancé une cagnotte pour lui permettre d'être « transférée d'urgence vers un hôpital à Paris ». Samedi après-midi, 43 000 euros ont déjà été collectés.

Ryma, qui n’aurait pas obtenu de visa pour la France, a finalement été évacuée vendredi 14 octobre vers l'hôpital Quironsalud de Madrid en Espagne. Son état serait toujours critique à l’heure actuelle.

Selon Féminicides Algérie, 32 femmes ont été tuées par des hommes depuis le début de l'année 2022.

https://www.lavoixdunord.fr/1241808/article/2022-10-15/algerie-ryma-anane-une-professeur-brulee-vive-pour-avoir-dit-non-une-demande-en

 

Les luttes et la participation politique des femmes au Népal

Sabitri Neupane, de l'Association des femmes paysannes du Népal, réfléchit à la confrontation des femmes contre le patriarcat en Asie du Sud

En regardant en arrière pour comprendre la situation des femmes au fil du temps, nous constatons que le modèle d’organisation de la société était différent en termes de discrimination entre les femmes et les hommes. À l’époque du communisme primitif, de nombreux groupes sociaux étaient basés sur le matriarcat. Au fil du temps, ces sociétés se sont transformées en un modèle patriarcal d’organisation. Aujourd’hui, les femmes sont de plus en plus la base d’un système d’exploitation qui les discrimine et est violent. Pourtant, les femmes sont toujours à l’avant-garde des luttes pour la justice sociale. De nombreux droits ont été acquis grâce aux contributions de nos femmes, leaders et héroïnes des mouvements.

Cet article présente quelques réflexions et données sur la manière de faire face à la violence patriarcale, le travail des femmes à la campagne et en ville, et la participation des femmes à la politique, en apportant des références principalement sur les expériences du Népal et de l’Asie.

La violence patriarcale en Asie

Parlant ouvertement de la violence et de la discrimination, les femmes sont obligées de les subir de manière inhumaine dans tous les domaines de la vie – socialement, culturellement, sexuellement, physiquement, mentalement, politiquement et économiquement – simplement parce qu’elles sont des femmes. Les luttes contre la violence, pour les droits de propriété et l’égalité sont aujourd’hui les principaux agendas des luttes des femmes à travers le monde.

Cependant, dans le cas spécifique de l’Asie du Sud, lorsque l’on étudie les formes de violence à l’égard des femmes, d’autres problèmes apparaissent, tels que le fœticide [lorsque des fœtus de filles sont tués dans l’utérus], la violence physique, le système de dot, la mort par le feu, les accusations de sorcellerie, la lapidation, la violence sexuelle, le mariage d’enfants et la polygamie. Et plus encore : les femmes subissent des attaques à l’acide, des viols suivis de meurtres, des viols brutaux, de lourdes charges de travail, des violences verbales, des violences financières, des privations alimentaires, des violences dans le domaine politique et d’autres discriminations. La traite des femmes est une autre forme odieuse de violence à l’égard des femmes dans les pays d’Asie du Sud. Les statistiques montrent que plus de 8 mille femmes et filles sont victimes de la traite depuis le Népal chaque année.

Parmi toutes les formes de discrimination, le système de la dot est la principale cause de violence à l’égard des femmes au Népal, en Inde et au Pakistan. Ce système est cruel contre les femmes, pour des raisons de genre et de classe. Une famille riche parvient à honorer la faveur du marié en dépensant beaucoup d’argent pour le mariage de sa fille et en lui donnant une généreuse dot. Cela rend le mariage difficile pour les femmes sans ressources. Les femmes pauvres finissent par être plus susceptibles d’être violées lorsqu’elles sont jeunes, ce qui entraîne d’autres problèmes, tels que le processus inhumain de meurtre après le viol. Les victimes de viol peuvent être tuées et pendues, et en plus, la personne responsable du crime en général donne l’impression que c’était un suicide.

(...)

https://capiremov.org/fr/analyse/les-luttes-et-la-participation-politique-des-femmes-au-nepal/?utm_source=substack&utm_medium=email

 

LE MANIFESTE #RELÈVEFÉMINISTE POUR EN FINIR AVEC LE PATRIARCAT

Violences sexistes et sexuelles: l’impunité est révolue, place à la relève féministe

Les agresseurs et auteurs de violences sexistes et sexuelles ne peuvent représenter nos combats politiques. Puisque les hommes semblent incapables de faire mieux, il est temps de passer la main, plaide le collectif #RelèveFéministe.

20 septembre 2022

Silence, consternation, puis explosion de colère : chez les féministes, ce n’est pas une vague de dégoût qui nous a emporté·e·s après les déclarations de nombreux cadres et partis de gauche, c’est un vrai tsunami. Face à une solidarité masculine qui protège les agresseurs pullulant dans nos sphères politiques, nous appelons à une relève féministe.

Eric Coquerel, Taha Bouhafs, et des propos insupportables tenus sur le sujet par Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise. Julien Bayou, pour lequel la commission interne d’EE-LV a été saisie pour violences psychologiques. Thomas Piketty. Puis Maxime Cochard au PCF et Benjamin Amar à la CGT, accusés de viol. Samir Elyes, mis en cause pour violences physiques et psychologiques. Aujourd’hui Adrien Quatennens, visé par une main courante de son ex-compagne révélée sans l’accord de l’intéressée. A LFI, un silence de plomb de plusieurs jours. Les féministes alarmé·e·s guettent les réactions des cadres du parti qui, eux, regardent leurs pompes.

Lorsqu’un groupe politique porte un programme féministe, on est en droit d’attendre qu’il cesse de protéger les agresseurs. Surtout quand on sait qu’en France, au moins 213 000 femmes sont victimes de violences conjugales par an.

 

Nous, féministes, militant·e·s, électeur·rice·s, élu·e·s, ex-candidat·e·s, condamnons les violences reconnues par Adrien Quatennens sur son ex-compagne, et adressons à cette dernière notre soutien inconditionnel. Les faits avoués sont clairs : une gifle est un acte de violence physique, la confiscation d’un téléphone et l’envoi de «trop de textos» correspondent à des violences psychologiques.

Nous condamnons avec la plus grande fermeté les réactions de Jean-Luc Mélenchon et de ses pairs, qui renforcent la culture patriarcale. Ne nous méprenons pas : si le non-respect du secret souhaité par la victime est une violence supplémentaire, le manque de solidarité et la minimisation des faits contribuent à la culture des violences sexistes et sexuelles. Ce n’est pas aux ami·e·s de l’agresseur de juger de la gravité des faits et d’appeler au respect de la vie privée. Le privé est politique.

Car au-delà des affaires Quatennens, Coquerel, Elyes ou Bouhafs, au-delà de Darmanin, Abad, Zemmour, Baupin, Lassalle, Hulot, etc., c’est un système de protection des agresseurs, tous partis confondus, que nous dénonçons. Cette omerta perdure grâce à des complicités, des comportements et une lâcheté connivente. Nous aspirons au soutien et à l’accompagnement sans faille des victimes de violences et attendons des partis qu’ils en fassent de même. S’alerter entre nous, suivre la trace des agresseurs qui changent de parti : voilà nos seuls outils à ce jour. Pourtant des solutions existent, portées par les victimes et leurs soutiens.

 

Assez. Aujourd’hui, nous nous organisons, sans laisser personne de côté.

Doubles voire triples victimes, les personnes racisées et/ou LGBT+ ne sont pas épargnées, et sont souvent asphyxiées par la charge sexiste et raciale. Fétichisation, violences islamophobes, agressions racistes, invisibilisation en politique et dans le débat public. Le défi unique auquel elles font face est l’impossibilité de séparer ce qui relève du sexisme et du racisme. Il est d’autant plus difficile pour les femmes à l’intersection des dominations de classe, de race, de genre, de handicap et d’orientation sexuelle de pouvoir en parler, les dénoncer et être soutenu·e·s. Pourtant, les mouvements de gauche ont largement profité des ressources à la fois intellectuelles et militantes des marges racisées comme #MeToo, les prides, les mouvements sociaux, la solidarité internationale. Etre féministe, c’est également soutenir les luttes antiracistes, antivalidistes et en faveur des droits des personnes LGBT+.

Les agresseurs et auteurs de violences ne peuvent représenter nos combats politiques et nous refusons catégoriquement de militer avec des hommes auteurs de violences, ou leurs ami·e·s complices. Si Adrien Quatennens ne fait à ce stade pas l’objet d’une condamnation judiciaire, ses aveux le rendent politiquement responsable. C’est pourquoi nous, féministes, ne nous satisfaisons pas du retrait d’Adrien Quatennens de ses responsabilités au sein de LFI – ce que le parti aurait d’ailleurs dû demander en amont – exigeons qu’il démissionne de son mandat parlementaire, et que la cellule VSS de LFI envisage sérieusement tous les degrés de sanctions disponibles. Il est grand temps de faire de la place politique aux féministes qui luttent au quotidien contre les violences sexistes et sexuelles.

Aux victimes qui n’osent pas encore parler et leurs soutiens, nous libérons la voie et annonçons notre volonté transpartisane de vous épauler.

Aux masculinistes et à leurs allié·e·s, aux complices et ceux qui se taisent, nous disons que l’heure de l’impunité et de la toute-puissance est révolue. Puisque vous êtes incapables de faire mieux, il est temps de passer la main. Alors, sur tous les fronts, la relève sera féministe.

 

https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/violences-sexistes-et-sexuelles-limpunite-est-revolue-place-a-la-releve-feministe-20220920_7Z7L6H35K5ABXL4W3GK4SX4PHA/

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE du 22 septembre 2022. Le HCE appelle à l’intransigeance pour les violences sexistes et sexuelles en politique

Depuis plusieurs mois, la sphère politique est bousculée par des témoignages de femmes prenant la parole pour dénoncer les violences dont elles ont été victimes. S’y ajoutent propos sexistes, intimidation, menaces, provocations et fausses informations à l’égard des femmes de pouvoir1 . Ces violences ne sont pas toujours condamnées à la hauteur de leur gravité.

Les personnes mises en cause pour violences n’ont pas leur place au sein des institutions représentant la société (Gouvernement, Parlement, communautés, assemblées locales…) parce qu’il s’agit de violences sexistes et sexuelles qui doivent être systématiquement dénoncées ; parce que les politiques, qui exercent le pouvoir, doivent être particulièrement exemplaires et parce que les violences faites aux femmes en politique les détournent de ce champ où elles devraient avoir toute leur place. Le Haut Conseil à l’Egalité appelle les institutions et les partis politiques à l’intransigeance vis-à-vis des politiques accusés de violences sexistes et sexuelles.

Face à ce constat alarmant, les victimes doivent être protégées et les auteurs de violences écartés. Ainsi, le Haut Conseil à l’Egalité appelle à :

- Mandater une instance indépendante, comme la HATVP, pour effectuer un contrôle de la situation des personnalités politiques avant le début de leur mandat au prisme des violences sexistes et sexuelles.

- Rendre systématique la peine complémentaire d’inéligibilité des élus condamnés pour violences.

- Créer des réseaux de référent·es antiviolences et de cellules de vigilance dans les partis politiques et institutions.

Sylvie Pierre-Brossolette, présidente du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes :

« L’exemplarité des personnalités élues ou nommées est au cœur des enjeux de parité et de lutte contre les violences sexistes et sexuelles. L’intransigeance dans le traitement de ces situations doit être à la hauteur de cette exemplarité. »

Contact presse : Marylie BREUIL : 06 49 56 85 43 / marylie.breuil@pm.gouv.fr

 

 

Lutte contre les stéréotypes

 

Cachez ce sang que je ne saurais voir

Publié le vendredi 3 avril 2015 07:03 Écrit par Nathalie Brochard

La censure sélective des réseaux sociaux sur la représentation des corps féminins devient récurrente et provoque la colère de ses usagères. Règles, allaitement, graisse, rides, poils n’ont pas leur place dans ces univers aseptisés. La diversité des réalités comme celle des corps est bannie au profit du seXXXy. Une domination masculine à l’œuvre que supporte de moins en moins les femmes.

Dernier épisode en date, cette image sur Instagram où l’on voit une jeune femme allongée de dos sur un lit, le pantalon et les draps tachés par ses règles. La censure a frappé à deux reprises, supprimant l’objet du délit. Et quel tartuffe cela dérange-t-il ? Une journaliste du Guardian, Jessica Valenti, le résume très bien : « Les images sexy sont appropriées, pas celles de corps féminins normaux. Plus simplement : sont acceptées les photos de femmes que les hommes veulent bien baiser, point barre. […] Vraiment, c’est difficile d’imaginer des femmes offensées par des images d’allaitement, de bikini débraillé ou de sang – c’est notre quotidien, pour bon nombre d’entre nous. Ce sont les hommes que les géants des médias sociaux ‘protègent’, des hommes qui ont grandi avec des images aseptisées de la sexualité et du corps féminin. Des hommes à qui l’on a appris à croire en la pop culture, au fait que le corps des femmes est là pour eux. Et s’ils doivent voir une femme qui n’est pas mince, épilée et prête à faire l’amour, bonjour l’évanouissement. »

Et si au départ, l’auteure et modèle de la photo censurée, Rupi Kaur, explique sur le site du Huffington Post avoir posté cette image sur Instagram dans le cadre d’un projet de dernière année à l’université, « visant à disséquer la manière dont les différentes formes de médias envisagent une information visuelle », elle était loin d’imaginer le retentissement que cela aurait. L’idée était de s’interroger sur le tabou des règles dans nos sociétés ? « Pourquoi nous dépêchons-nous de ranger nos tampons quand nous les sortons accidentellement de nos sacs à main? » se demande l’étudiante. Derrière cette question s’en cache une autre : pourquoi refuse-t-on de voir le corps des femmes dans sa réalité et sa diversité ? Ce à quoi Rupi Kaur répond : « Souligner le fait que le vagin puisse être utilisé pour autre chose que le sexe représente une attaque directe sur nos conceptions idylliques d’une identité féminine manucurée ». Ce qui sous-enetnd que la vie des femmes n’a de sens que si elle est utile aux hommes et n’est acceptable que si elle a un rapport avec le sexe. La jeune femme conclut que « ce que les femmes doivent endurer en silence est réel, et ce silence leur fait du mal. Nous devons nous battre en faveur du changement. Et qui dit bataille, dit sang». Depuis, sa photo est de nouveau en ligne sur son compte Instagram https://instagram.com/p/0ovWwJHA6f/

Source: http://lemilie.org/index.php/genreafeminismes/707-cachez-ce-sang-que-je-ne-saurais-voir

Association féministe, mixte et laïque, en lutte pour l’égalité Femmes/Hommes et pour la diffusion des études sur le genre

Site: http://www.lesdesobeissantes.org

https://www.facebook.com/pages/Les-Désobéissant-e-s/327652081829?fref=ts

 

Typhaine D : “ Mon crime est de démasculiniser la langue, c’est un acte de résistance ”

Typhaine D, la comédienne, metteuse en scène, formatrice et autrice, a créé en 2012 une nouvelle langue : la féminine universelle. Cette nouvelle langue féminise le français pour souligner le sexisme de son état actuel. En juillet 2022, le Crayon Media a mis en ligne un débat vidéo opposant Typhaine D et Ralph Müller, un youtubeur doctorant en littérature française : “ La langue française discrimine-t-elle les femmes ? ” Dans cette vidéo, les deux participant·es confrontent leurs points de vue diamétralement opposés. A la suite de sa diffusion, Typhaine D a été victime d’une vague de haine. Cette publication a, en effet, servi de prétexte à du cyberharcèlement de la part de masculinistes. Témoignage recueilli début août.

 

Cela fait déjà trois semaines que je suis assaillie de centaines de milliers de commentaires, de messages et d’appels remplis de haine. C’est un cyberharcèlement qui n’en finit pas. Les personnes qui s’en prennent à moi n’ont ni vu l’entièreté du débat, ni lu le manifeste. Ils ne comprennent strictement rien à la féminine universelle. Pourtant, ils en savent suffisammente pour décider que je mérite de mourir pour l’avoir créée.

Le 27 juillet mon compte Tik Tok a été banni. Je n’avais jusqu’ici même pas eu de vidéa supprimée ou d’avertissemente que mon compte était en examen. Je n’ai pour l’instant trouvé aucun recours possible pour réparer cette injustice. Je ne peux pas contester puisque mon compte a totalemente disparu. Je suis une personnalité publique et mes réseaux sociaux représentent un outil de travail pour faire connaître mes livres, mes spectacles, etc. C’est essentiel pour ma survie économique. Cela ne les a pas arrêtés pour autant. Ils ont un vrai pouvoir sur ce que je peux ou ne peux pas faire. Alors que moie, en parallèle, j’ai beau signaler leurs insultes misogynes, je n’obtiens aucune aide des plateformes comme Tik Tok ou Instagram. Ces internautes peuvent me menacer de viol et de meurtre mais je ne parviens pas à faire suspendre leur compte pour autant. On nage en pleine impunité. Cela pose quand même la question du fonctionnement de ces plateformes. 

Des plateformes assiégées par les hommes

Les hommes ont noyauté tous les métiers du numérique. Chez les développeurs comme chez les modérateurs, on ne retrouve presque que des hommes. C’est très compliqué pour une femme de s’orienter vers ces métiers là. Non seulement parce qu’elles n’y sont pas encouragées, mais aussi parce que, si elles ont l’audace de le faire, elles vont subir du harcèlement sur leur lieu de travail. En tant que formatrice sur le terrain, j’ai vu beaucoup de femmes qui doivent se réorienter parce qu’elles n’en peuvent plus de la sexualisation permanente, des collègues qui leur mecsplain (1) leur travail et des “ blagues ” sexistes toute la journée. Des “ blagues ” qui sont en fait des humiliations sexistes. Etant donné que les femmes ne peuvent pas remplir ces postes, qui modère les réseaux sociaux ? Ce sont des hommes. Des hommes qui n’ont pas été formés aux questions de l’égalité femmes/hommes. Alors pourquoi ne pas bannir les comptes de féministes ? Ils en ont le pouvoir. Ils peuvent aussi fermer les yeux sur les signalements que je fais, tant qu’à faire. La censure anti-féministe est réelle. 

Ce n’est malheureusemente pas la première fois que je me fais cyberharceler. Je le suis très régulièremente depuis des années. Elle y a des raids (2) plus ou moins massifs, plus ou moins organisés mais ils ont tous quelque chose en commune : tout part de posts d’influenceurs masculinistes et anti-féministes. Ils rebondissent sur une de mes vidéas et leur horde de trolls masculinistes se solidarisent pour m’insulter, me menacer, m’humilier. Chez les harceleurs, on retrouve, dans l’écrasante majorité des cas, des hommes mais aussi quelques femmes. Ces femmes le font souvent sous la pression de leur entourage masculin donc ce n’est pas tout à fait la même chose. Là, il ne faut pas oublier que la misogynie des hommes est une haine de l’autre alors que la misogynie des femmes est une haine de soi. Ce n’est donc pas du tout la même chose, c’est même l’inverse. Ces hommes viennent de groupes très différents. On trouve de jeunes geeks, des vieux d’extrême droite, des monarchistes, des intégristes de différentes religions… Tous ces groupes se détestent parfois entre eux mais, quand il s’agit de détester les femmes, ils se réconcilient. Ils s’allient malgré leurs différences.

Quand je veux les bloquer, il faut cliquer sur leurs profils. Dessus, il y a des signes que je retrouve souvent. Dans la bio on peut lire qu’ils sont fans de figures comme Napoléon ou Louis XVI. Dans leurs photos, on peut retrouver des manifestations exacerbées de masculinité avec des armes à feu dans les mains, ou des corps bodybuildés dans la salle de musculation ou même des dessins de têtes de mort. Très menaçants et mortifères. C’est pénible d’être confrontée à ces images pour pouvoir les bloquer. Je pense que les mécanismes de blocage pourraient être simplifiés. Ce serait intéressant que des féministes puissent travailler avec les plateformes pour faciliter la procédure d’ailleurs…

Le cyberharcèlement va au-delà du “ cyber- ”

On appelle ça du “ cyberharcèlement ”, des “ cyberviolences ”, mais ça ne s’arrête pas quand on éteint son téléphone. Ce harcèlement impacte aussi ma vie en dehors des réseaux sociaux. Il impacte ma santé. Physiquemente, j’ai eu des blocages de dos au niveau des cervicales, des maux de tête. Sans parler de la santé mentale. J’ai eu des difficultés de concentration, des pertes de mémoire. Je ne peux pas profiter de l’été, de mes vacances parce que je suis trop minée par ce que je reçois. Même si je coupe les notifications de mon téléphone, je sais qu’ils sont toujours en train de m’écrire. Je m’imagine ce qu’ils peuvent dire sur moi.

Je me réconforte en me disante que s’ils réagissent aussi virulemmente, c’est que je dois être sur la bonne piste. Mon crime est de démasculiniser la langue, c’est un acte de résistance. Je fais aux hommes ce qu’ils font aux femmes depuis 400 ans (2). Je leur parle dans une langue qui les exclut, c’est tout. Et ils réagissent comme ça. Les femmes doivent avoir une patience inouïe. Si on rendait un quart des violences que les hommes nous font, ils prendraient les armes et essaieraient de nous génocider dans l’heure.

La sororité pour maîtresse-mot

En parallèle de toute cette haine, j’ai tout de même la chance de recevoir de nombreux messages d’amour de la part de la communauté féministe. A chaque fois que je suis prise pour cible, je sens une élan de sororité. Je pense notammente au dua de féministes, comédiennes et humoristes Camille et Justine qui m’ont publiquement soutenue sur leurs comptes Instagram. Elles ont fait des stories pour appeler leurs abonné·es à me soutenir et elles ont réussi, dans ce torrent de haine, à organiser une vraie vague d’amour sorore.

Je peux aussi partager cette triste expérience avec d’autres femmes qui ont connu, elles aussi, des raids de cyber harcèlement très durs. Marie Laguerre, qui est en ce moment en procédure pour faire condamner certains de ses harceleurs, Marion Seclin, qui avait le triste record de la “ femme la plus harcelée ”, Nadia Daam et tant d’autres femmes qui se sont battues et qui se battent encore contre cette violence. Pour moi, c’est clairemente un problème de société.

Témoignage recueilli par Eva Mordacq 50-50 Magazine

Cet article a été rédigé à la féminine universelle en femmage à Typhaine D. Son compte Tik Tok a depuis été rétabli. Elle est disponible sur de nombreux autres réseaux sociaux également.

1) Mecsplain est une francisation du terme mansplain théorisé par Rebecca Solnit dans son ouvrage Ces hommes qui m’expliquent la vie.

2) L’académie française a décidé, il y a 400 ans, de modifier le français pour exclure les femmes. C’est à ce moment que des mots comme autrice ont été volontairement retirés des dictionnaires.

https://www.50-50magazine.fr/2022/09/19/typhaine-d-mon-crime-cest-davoir-demasculinise-la-langue-cest-un-acte-de-resistance/

 

Pour un emoji qui brise enfin le tabou des règles !

RÈGLES ÉLÉMENTAIRES a lancé cette pétition adressée à The Unicode Consortium (The Unicode Consortium)

et si on imaginait un emoji qui parle vraiment des règles ? 

Dès le plus jeune âge, on apprend à rougir de ses règles. On les appelle “mes trucs”, on panique à la moindre tache, et on cache sa serviette dans sa manche quand on va aux toilettes. Sujet tabou pour plus d’un·e français·e sur 2*, les règles font pourtant partie du quotidien de 16 millions de personnes.

Aujourd’hui, même en ligne, où la liberté de parole semble être la norme, elles sont rarement évoquées. Un des symptômes de cela : il n’y a aucun emoji règles.

À coup d’emojis goutte de sang, explosion ou encore volcan, on parvient à évoquer quelques effets ressentis pendant les règles, mais il manque toujours un emoji qui ne parle QUE de règles. Parce que pour s’informer, il nous faut des mots et des images claires. Représenter les choses, c’est les faire exister. Les emojis sont un nouveau langage à part entière, qui se diffuse bien au-delà de nos téléphones, qui dépasse les frontières.

On ne peut pas se contenter d'une goutte de sang quand 1 fille sur 3 a déjà été discriminée à cause de ses règles, quand 2 million de femmes en France n’ont pas de quoi s’acheter de protections, ou quand 20% des femmes souffrent de maladies liées aux règles. Les règles sont un enjeu d'égalité et réussir à obtenir un outil de plus pour en parler, ce serait un pas en avant vers la fin du tabou des règles.

Alors, qu’est-ce que vous dites de montrer cette réalité avec un symbole qui représente VRAIMENT les règles ? Avec .YZ et Règles Élémentaires, première association française de lutte contre la précarité menstruelle, nous proposons ce nouvel emoji #periodemoji mais nous avons besoin de VOUS pour que ça marche ! 

 

Signez cette pétition pour demander un emoji qui brise enfin le tabou sur les règles !
Pour contribuer au succès de l’opération, vous pouvez relayer la pétition via nos contenus téléchargeables ici.

*chiffre issu de notre baromètre de mai 2022 avec Opinion Way

https://www.change.org/p/pour-un-emoji-qui-brise-enfin-le-tabou-des-règles?

 

 

Soirées, concerts, expositions, cinéma...

 

20/10/2022 de 19h30 à 22h : Paris (75)

Amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne rue de la Sorbonne 75005. 

Moment amical organisé par le MAGE et la revue Travail, genre et sociétés autour du parcours scientifique de Margaret Maruani, directrice de recherche au CNRS, fondatrice du réseau Marché du Travail et Genre (MAGE) et de la revue Travail, genre et sociétés. Inscription lien : https://www.billetweb.fr/pour-margaret-maruani-moment-amical-et-musical-autour-de-son-parcours-scientifique

 

Vendredi 21 Octobre 2022 à 19h : Paris (75)

Orangerie du Musée Carnavalet 14 rue Payenne 75003.

Dans le cadre de l'exposition Parisiennes citoyennes. Engagements pour l'émancipation des femmes (1789-2000), le musée Carnavalet propose une soirée autour de l'histoire des femmes. Michelle Perrot, historienne, figure majeure de l'histoire des femmes et du genre, sera présente avec d'autres invitées pour échanger autour de la thématique : Qu’est-ce que l’histoire des femmes et du genre apporte aux féminismes et aux engagements contemporains ? Introduction par Christine Bard, historienne, professeure d'histoire contemporaine à l'Université d'Angers et commissaire scientifique de l'exposition. Table-ronde animée par Julie Verlaine, historienne, professeure d'histoire contemporaine à l'Université de Tours. Avec Michelle Perrot, historienne, professeure émérite d'histoire contemporaine à l'université Paris-Diderot. Annette Lévy-Willard, journaliste et romancière et Wassyla Tamzali, écrivaine et militante féministe algérienne. Inscription sur site.

Jusqu’au 29 janvier 2023 : Paris (75)

Musée Carnavalet 16 rue des Franc-Bourgeois 75003.

Parisiennes citoyennes ! Une synthèse sur l’histoire et la mémoire des luttes pour l’émancipation des femmes qui se concentre sur l’histoire des féminismes agissant dans l’espace parisien. Aux côtés de certaines figures incontournables d’Olympe de Gouges à Gisèle Halimi, une large place est faite aux Parisiennes moins connues ou anonymes : citoyennes révolutionnaires de 1789, de 1830, de 1848, Communardes, suffragettes, pacifistes, résistantes, femmes politiques ou syndicalistes, militantes féministes, artistes et intellectuelles engagées, travailleuses en grève, collectifs de femmes immigrées. Contact avec le musée, tél : 01 44 59 58 58.

 

Jusqu’au 16 janvier 2023 : Paris (75) : Exposition Alice Neel (1900-1984) – Centre Pompidou

Une icône féministe abîmée par la vie, ignorée de son vivant mais aujourd’hui récompensée par une ambitieuse rétrospective construite autour de l’engagement sans faille de cette militante acharnée, épinglée par le FBI pour son adhésion au parti communiste. Conscient de l’héritage laissé par l’artiste, le Centre Pompidou signe ici un hommage absolument magistral à destination de celle qui fut l’une des premières artistes engagées à s’exprimer sur des sujets aussi variés que le féminisme, le racisme ou l’homophobie.

 

Jusqu’au 5 mars 2023 : Paris (75)

Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris 10 avenue Pierre 1er de Serbie 75116.

Frida Kahlo. Réservation tél : 01 56 52 86 00.

 

Du 20 au 23 octobre 2022 : Paris (75)

34ème Festival des films lesbiens et féministes Cineffable.

Espace Reuilly 21 rue Hérard 75012.

Programmation lien : https://www.cineffable.fr/fr/f_prog.htm

 

 

Jann Halexander chante Catherine Ribeiro au Théâtre du Gouvernail le 5/11/22 (chanson)

On lui doit des chansons mi acides mi tendres : 'Le poisson dans mon assiette', 'A Table', 'Rester par Habitude'. Le chanteur poète franco-gabonais Jann Halexander parcourt les scènes de France, de Belgique et d'Allemagne depuis 2003. Auteur, compositeur, interprète, il a souvent interprété également Anne Sylvestre et Pauline Julien.

Il choisit de célébrer, en cet automne 2022, les chansons de Catherine Ribeiro, surnommée la pasionaria rouge des années 70. La chanteuse nous laisse des pépites du patrimoine francophone : 'Paix', 'Soleil', 'L'enfant du soleil couchant' ou encore 'Jusqu'à ce que la force de t'aimer me manque'. Jann Halexander interprète à sa manière les chansons de la Ribeiro, accompagné au piano par Bertrand Ferrier, aux guitares par Claudio Zaretti et Sébastyén Defiolle. Il avait déjà repris 'Soleil' dans le cadre de sa tournée CONSOLATIO dans toute la France du 12 juin 2021 au 30 juin 2022.

 

Jann Halexander chante Catherine Ribeiro le 5/11/2022 à 15h00 au Théâtre du Gouvernail

5 passage de Thionville 75019 Paris Métro Ourcq ou Laumière ligne 5

Ouverture des portes à 14h45

Concert suivi d'échanges et dédicaces dans l'espace bar

réservation au 0616139832 https://www.billetreduc.com/302477/evt.htm

 

Le fait que Jann Halexander et ses musiciens interprètent mes chansons ? Cela m'apporte beaucoup de douceur... Catherine Ribeiro, 20 septembre 2022, Allemagne

 

 

 

 



 

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