27 juil 21 "Les femmes s'exposent" et "Le coût de la virilité" Remue-Méninges Féministe Radio Libertaire 89.4
Émission du mardi 27 juillet 2021. Dernière de l’année scolaire, vous retrouverez en direct Remue-Méninges Féministe sur Radio Libertaire la FM 89.4 en Ile de France ou via direct internet le mardi 7 septembre 2021 de 12h30 à 14h30.
Reportages de Marie Hélène LE NY pour le festival photographique « Les femmes s'exposent » jusqu'au 5 septembre 2021 à Houlgate, avec
- Lys Armengo, photographe d'origine espagnole, qui avec « Jusqu'à ce que le maïs repousse », nous entraîne au Guatemala
- Irène Jonas avec « L'épaisseur du temps ». Sociologue et photographe, elle nous emmène dans son petit village côtier du pays bigouden.
- Charlène Flores Diplômée de sciences politiques et membre du collectif Divergence depuis 2019, elle a documenté les mouvements et manifestations pour la démocratie qui ont eu lieu à Hong Kong en 2020
https://www.lesfemmessexposent.com/
L’invitée pour l'interview : Lucille Peytavin pour son livre « Le coût de la virilité » Éditions Anne Carrière
(ci-dessous les détails de l'émission sur les sujets abordés)
L’agenda éco-féministe : « Spiritualités écoféministes » par Laure – Game of Hearth/Informations militantes/Publications
Musiques : « Frangines » Anne Sylvestre
(indicatif début) ; « Woman » Neneh Cherry ; « La
chanson pour les non-mâles » Serge Utgé Royo ; « Bonhomme »
Claes (en exclusivité accordée à Lucille Peytavin pour son interview.
La chanson sortira dans quelques mois);
« Love song » Melody Gardot ; « Feeling Good » Nina
Simone ; « Dans nos chants » Anne et Edwige des Entresorceleuses
(indicatif de fin).
Festival photographique "Les femmes s'exposent "
Créé par Béatrice Tupin, ce festival se tient pour la quatrième année consécutive à Houlgate du 1er juin au 5 septembre 2021. Les organisatrices se sont mobilisées afin que le travail des photographes qu'elles ont choisi de défendre puisse être exposé malgré une conjoncture économique et sanitaire si néfaste – pour l'ensemble du milieu culturel et en particulier pour les femmes photographes. Elles sont très nombreuses à avoir vu leur activité professionnelle s'effondrer tout en ayant des charges familiales et domestiques accrues, et il est plus que jamais nécessaire d’alerter sur les inégales opportunités professionnelles entre femmes et hommes dans le monde de la photographie.
Treize photographes exposent donc leurs images dans les jardins et sur le front de mer d'Houlgate, dans des dispositifs conçus pour être accessible à tous. Nul besoin de pousser la porte d'une galerie ou d'un musée pour découvrir des travaux de grande qualité, souvent engagés, qui nous aident à comprendre le monde dans lequel nous vivons.
En déambulant dans la ville d'exposition en exposition, Remue-méninges féministe est allé à la rencontre de quelques unes des photographes présentes lors de la journée presse du mois de juin :
Écoutons tout d’abord Lys Armengo,photographe d'origine espagnole, qui avec « Jusqu'à ce que le maïs repousse », nous entraîne au Guatemala. Diplômée en relations internationales et titulaire d’un master de journalisme, Lys Armengo s'attache à faire connaître la situation des plus démunis et des sans voix, qui sont trop souvent oubliés de tous et broyés par un capitalisme sauvage. Pour cela elle n’hésite pas à partager pendant plusieurs semaines leur vie quotidienne très rude, suivant également leurs migrations de travailleurs agricoles pauvres.
Avec « L'épaisseur du temps », Irène Jonas – sociologue et photographe – nous emmène dans son petit village côtier du pays bigouden dans lequel elle a saisi le sentiment d'étrangeté qui flottait dans l'air pendant ces périodes de confinement-déconfinement-reconfinement... En particulier les jours de brumes ou de pluie qui jetaient comme un voile sur les paysages déserts qu'Irène a photographiés en noir et blanc avant de les retravailler avec de la peinture à l'huile.
Diplômée de sciences politiques et membre du collectif Divergence depuis 2019. Charlène Flores a documenté les mouvements et manifestations pour la démocratie qui ont eu lieu à Hong Kong en 2020. Sa série « Ils ne peuvent pas tous nous tuer » témoigne de la détermination tranquille des Hongkongais face au géant de la Chine continentale dont les stratégies d’absorption sont de plus en plus violentes et liberticides.
Lucille Peytavin « Le coût de la virilité ».
En France, les hommes sont responsables de l'écrasante majorité des comportements asociaux : 84 % des auteurs d'accidents de la route mortels, 92 % des élèves sanctionnés pour des actes relevant d'atteinte aux biens et aux personnes au collège, 90% des personnes condamnées par la justice, 86 % des mis en cause pour meurtre, 97 % des auteurs de violences sexuelles, etc.
Lucile Peytavin, historienne et membre du Laboratoire de l'égalité, s'interroge sur les raisons de cette surreprésentation des hommes comme principaux auteurs des violences et des comportements à risque, et tente d'estimer le coût financier de l'ensemble de ces préjudices pour l'État et donc pour chaque citoyen.ne. Quel est le coût, en France, en 2020, des conséquences de la virilité érigée en idéologie culturelle dominante ? L'autrice nous pose la question : n'aurions-nous pas tous intérêts à nous comporter... comme les femmes ?!
POUR ECOUTER L'EMISSION DU 27 JUILLET CLIQUER ICI
Vous pouvez ré-écouter toutes nos émissions de 2020 et 2021 sur nos blogs
https://remuemeningesfeministe.blogspot.com/
ET
https://www.mixcloud.com/RemueM%C3%A9ningesF%C3%A9ministe/
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